La neurodidactique de l’écrit, peut-elle résoudre les problèmes de rédaction pour des apprenants novices ? The Neurodidactics of Writing, can it Solve Writing Problems for Novice Learners?

Abstract

ABSTRACT: In the Algerian educational context, the learner is supposed to acquire, at the end of the primary cycle, a skill that will enable him to produce written statements of twenty to thirty words, in which speech acts are carried out. It turns out that achieving this objective remains a difficult task for both the teacher and the learner. For an attempt to participate in the optimization of the learning process, we share a contribution that proposes to show the interest of the interactions that can take place between neurosciences and the didactics of written production. We assume that the rise of technology could help research in education to clarify certain pedagogical tracks. This article is in line with work on educational neuroscience. In the latter, it has been shown that it is rather more practical to start with work on the development of scriptural skills. To do this, suggestions have been made. In conclusion, it is recommended to make changes to the number of hours dedicated to learning this foreign language but also to the content of the subject's program itself, so as to allow the learner to gradually acquire knowledge, know-how and allow him to correct his representations so that he can develop his writing skills.

RÉSUMÉ : En contexte éducatif algérien, l’apprenant est censé acquérir, au terme du cycle primaire, une compétence qui va lui permettre de produire des énoncés écrits de vingt à trente mots, dans lesquels se réalisent des actes de parole. Il s’avère qu’arriver à atteindre cet objectif, demeure une tâche ardue aussi bien pour l’enseignant que pour l’apprenant. Pour une tentative de participer à l’optimisation du processus de l’apprentissage, nous partageons une contribution qui se propose de montrer l’intérêt des interactions qui puissent avoir lieu entre les neurosciences et la didactique de la production écrite. Nous supposons que l’essor de la technologie pourrait aider la recherche en éducation à expliciter certaines pistes pédagogiques. Cet article se situe sur la lignée des travaux sur les neurosciences éducatives. Dans ce dernier, il a été montré qu’il est plutôt plus pratique de commencer par un travail sur le développement des compétences scripturales. Pour ce faire, des suggestions ont été présentées. En conclusion, il est recommandé d’apporter des changements au volume horaire dédié à l’apprentissage de cette langue étrangère mais aussi au contenu du programme même de la matière, de manière à permettre à l’apprenant d’acquérir graduellement des savoirs, des savoir-faire et lui permettre de corriger ses représentations pour qu’il puisse développer ses compétences scripturales.